mardi 16 juin 2009

Fermiers urbains - Urban farmers

Vancouver est une ville pleine de surprises. Pour l’amateur de verdure, elle offre de nombreux parcs et espaces verts propices aux siestes sous les cerisiers. Elle offre aussi de nombreux jardins communautaires, héritiers modernes des jardins ouvriers. Ainsi, même ceux qui vivent dans les hautes tours de verre du centre-ville peuvent se cultiver un petit potager et faire pousser deux ou trois fleurs. L'un des plus remarquables de ces jardins se situe dans le fameux Downtown East Side, où il est géré par le Portland Hotel Society, une association pour le droit au logement des plus démunis. Du côté de Kitsilano, la plupart des anciennes voies de chemin de fer sont colonisées par ces jardins, souvent éclectiques, parfois véritables œuvres d’art de récupération et de recyclage créatif d’objets en tout genre.

Jardin communautaire de Maple Street, photo de donkeycart


Le 100-mile diet est aussi né dans la région. Cette idée que pour être véritablement écolo, cela commence par son assiette et par l’empreinte carbonique de nos aliments. En consommant local, on réduit son empreinte et on aide la planète. Du coup, les bobos du coin aiment aller faire leurs courses sur les « farmers market », ces marchés locaux qui se tiennent souvent par quartier. (Il y en a un très sympa dans le West End par exemple) et cultiver leurs propres légumes. Rien de bien paysan dans tout cela, entre les semis achetés, le terreau, le fertilisant et l’eau utilisée, il leur en coûte sans doute plus cher pour quelques tomates qu’au supermarché du coin. Mais quelle satisfaction de faire pousser sa nourriture chez nous les urbains !


Pour les choses plus sérieuses, l’agriculture, les questions de sécurité alimentaire et de développement durable sont au cœur des préoccupations de certains chercheurs locaux. Ainsi, la célèbre université de UBC se targue de posséder une véritable ferme en pleine ville. Cette ferme permet d’expérimenter des modes de culture différents et d’offrir un environnement éducatif étonnant. Elle a été plusieurs fois menacée de fermeture par l’université qui pensait utiliser le terrain pour étendre ses bâtiments. Mais les gens de Vancouver sont attachés à cette petite ferme et un vaste mouvement a permis de recueillir les fonds pour gagner un peu de temps. Ce weekend, la ferme organisait son propre « Farmers' market » et offrait une série d’activités pour les petits et les grands pour découvrir la ferme. Avec un temps plus qu’idéal, les Vancouvérites se sont déplacés « en masse » pour aller flâner entre les rangs de poireaux et de fraisiers, admirer les ruches et apprendre comment l’on récolte le miel. On pouvait aussi venir y faire aiguiser les outils de jardin ou faire réviser son vélo pour la saison estivale.



Malheureusement, nous nous sommes levés un peu tard pour profiter pleinement de toutes ces activités. Nous avons cependant pris le temps de flâner dans les champs et admirer les plantations et les ruches. Cela a, bien entendu, nourrit mon fantasme de devenir apicultrice un jour…
Du coup, cette semaine, nous avons dégusté les premières salades de notre jardin. Heureux comme des papes !


Vancouver is a city full of surprises. For those who appreciate green spaces, the city offers many parcs, great for naps under the cherry trees. There are also many community gardens. Even those who live in the high-rises downtown can cultivate a few veggies and some flowers. One of the most remarkable community gardens is in the infamous Downtown Eastside and is managed by the Portland Hotel Society, a non-for-profit that helps house homeless people. In Kitsilano, most of the old railways harbour these funky gardens, eclectic and sometimes recycling art pieces.

LienDTES community garden, photo from the Hope in the Shadows calendar 2008/2009

The 100-mile diet is born in the province. Sustainability starts in the plate and by measuring the carbon footprint of one’s food. By eating local, we reduce our footprint and help the planet. Of course all the hippie tree-huggers in the area love to shop at the local farmers markets and love to grow their own veggies. Not always sustainably, one should note. You need to buy the seedlings, potting soil, fertilizer, water and God-knows what else. But how satisfying to grow your own food for the urban junkie !

More serious matters around agriculture, food security or sustainable growing are studied at local universities such as UBC. UBC actually has a farm of its own, in the city. It allows researchers and volunteers to test alternative cultivating methods and offers a fascinating educational environment. The farm was threatened to close, UBC wanted to use th espace tfor new buildings. But Vancouverites are deeply attached to the little farm and a few fund raisers allowed the farm to buy some time.




This weekend the farm was hosting its own farmers market and was offering a series of activities and entertainment for both the young and the older. With the balmy weather and bright sun, Vancouverites came in numbers to walk in the fields of leek and strawberries, check out the beehives and learn how to collect honey. You could also come to get your gardening tools sharpened or your bike tuned up for the season. Unfortunately, we woke up a bit late and could not fully take advantage of all this entertainment. We did take stroll in the fields and admire the beehives though. Which of course rekindled my desire to become a beekeeper someday… So, this week, we decided to taste our first lettuce, grown in our very own garden. We were as happy as could be !


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