mardi 26 octobre 2010

Gourmandises d'automne: deux recettes pour les jours de pluie

Je passe de moins en moins par ici... Ce pauvre blog se trouve bien délaissé ! Je repars dans quelques jours, direction Terre-Neuve cette fois. D’ici-là, nous fêterons Halloween dans notre quartier. L’automne est bien là, les feuilles mortes se ramassent à la pelle comme dans la chanson et la pluie nous tient compagnie depuis quelques jours. Il y a toujours des grincheux pour protester contre la pluie de Vancouver mais moi j’adore le bruit de la pluie sur le toit et ce sentiment qu’il est temps de rester au chaud…

C’est aussi la saison du grand nettoyage dans le jardin. Il faut élaguer, nettoyer, composter et commencer à planter les bulbes du printemps. Les physalis ont bien pris et illuminent le jardin de leurs petites lanternes:


Notre famille de ratons-laveurs s'est agrandit et il y a maintenant 5 jeunes qui se chamaillent sur le toit et qui grapillent les dernières fraises du jardin:


Il me restait pas mal de tomates à l’arrière de la maison, sans beaucoup d’espoir de les voir rougir. Du coup, je me suis lancée dans la préparation d’un condiment typiquement Anglais : le chutney de tomates vertes.

Rien de plus facile en fait et c’est délicieux sur les omelettes ou avec du fromage et des crackers ou encore pour accompagner des plats comme ma mousse de polenta au saumon.
Pour ce chutney facile et rapide on peut commencer avec :




  • 500 grammes de tomates vertes
  • 500 grammes d’oignons rouges
  • 250 grammes de raisins secs type Sultanas
  • 250 grammes de sucre roux
  • 2 cuillères à soupe de sel
  • 1 cuillère à café de piment de Cayenne et une cuillère à café de cardamome
  • 100 ml de vinaigre balsamique
  • 400 ml de vinaigre blanc ou de vinaigre de cidre pour plus de goût

Il suffit de hacher grossièrement tous les ingrédients, de tout jeter dans un cocotte à fond épais et de porter à ébullition. Une fois que le mélange bout, baisser le feu et laisser mijoter pendant une heure avant de verser dans des pots stérilisés. 

Et comme le temps se prête à la cuisine réconfortante, voici la fameuse recette du bannock, le pain des trappeurs. Comme c’est de saison, je prépare celui-ci avec des canneberges et des bleuets frais, mais ça fonctionne très bien avec des fruits secs pendant l'hiver ou avec des herbes (j’en ai goûté un délicieux avec du romarin et de la ciboulette sauvage…). Le bannock se fait généralement avec ce qu’il reste dans les placards alors place à la créativité !

  • 3 tasses de farine
  • 2 cuillères à soupe de poudre à lever
  • 1 cuillère à café de sel
  • 2 cuillères à soupe de sucre (optionnel pour la version salée)
  • ¼ de tasse de beurre fondu ou d’huile (l'huile se prête mieux à la version salée)
  • 1 tasse et demi d’eau chaude (mais pas bouillante)
  • 1 tasse de fruits secs ou de baies fraiches comme des canneberges ou des bleuets ou encore des herbes, des tomates séchées, des graines de tournesol....
Mélanger tous les ingrédients grossièrement avec une cuillère.


La cuisson du bannock se fait traditionnellement à la poêle sur le feu de camp. Pour cela, faire des petites boules de pâte et les aplatir avant de les faire frire dans une poêle à fond épais, il faut compter à peu près 15 minutes de chaque côté.

Pour les citadins comme moi, le mieux est de cuire le bannock au four, 175°C pendant 30 à 35 minutes jusqu’à ce que le pain soit bien doré sur le dessus. Faites juste un rectangle ou un ovale grossier avec la pâte et faites cuire sur une plaque à biscuit.
C’est délicieux à la sortie du four avec un peu de beurre et de miel !



J'adore cette recette de pain facile et rapide. Pas de pétrissage, pas de temps à attendre entre deux levées. Ce pain peut se préparer à la dernière minute pour un repas à la bonne franquette. Pour quelqu'un comme moi qui aurait besoin de 48 heures dans une journée pour tout faire c'est idéal !

Bon appétit !

3 commentaires:

Zoé a dit…

Merci pour ces recettes, ça donne envie!
Et aussi pour le partage, c'est pas grave si le temps emp^che d'être plus présente sur le blog, tant que je peux lire une note ici et là... j'adore tellement ce blog!! m
bon voyage à Terre-Neuve!

Nicolas a dit…

Super cette photo des physalis, aussi appelés "amours en cage" (comme tu nous l'as rappelé un jour si je me souviens bien). A l'image de ces physalis, nous sommes comme des petits coeurs rayonnant dans ces sortes de cages que sont nos corps, et comme suspendus à l'intérieur de cette Nature mystérieuse mais infiniment merveilleuse (merveilleuse même dans ses expressions les plus simples). Comme ces physalis nous avons cet amour, cet or très précieux, à l'intérieur de nos cages. Dans la Langue des Oiseaux chère aux alchimistes, on parle aussi d'or-en-je (orange; or en soi) (la couleur orange est très appréciée des alchimistes).
Un peu porté par cet or imaginaire et précieux, j'ai acheté hier soir "Coups de folie en mer". Je ne me souviens pas avoir déjà lu l'histoire que tu as écrit dans ce livre (ou alors je l'ai "lue" en rêve, oublié depuis). C'est un peu un comble alors que je n'en finis pas de m'extasier depuis des années devant les trésors parsemés ça et là dans ton blog et dans tes albums photos sur flickr, et pour le dire de manière plus vaste devant l'énergie que ton âme imprime dans le monde (cette force et cette lumière que tu transmets et dont j'ai infiniment plus besoin que je veux bien me l'avouer parfois). Alors, l'histoire "Orca, ma plénitude", que j'ai lu plusieurs fois hier soir, m'a touché au plus profond de moi et infiniment. (Pour mieux la comprendre, je me suis armé d'un inoffensif stylo pour la recopier dans le silence nocturne de mon jardin, ce que je referai je pense.) Ce texte m'accompagnera longtemps. Mon ravissement, mon émerveillement, toutes ces choses infinies qui me traversent corps et âme, sont évidemment indescriptibles avec des mots.
Amicalement.

Loutron Glouton a dit…

Merci Zoé :-)

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