jeudi 26 juin 2008

Cités flottantes pour réfugiés climatiques

Vu sur NeoMansLand : les cités flottantes "ecopolis" de Vincent Callebaut. Ce n'est pas sans me rappeler les romans de l'ami Hugo Verlomme ou les créations de Jacques Rougerie. Ce n'est pas la première fois que l'homme pense à des cités marines, la montée des eaux va simplement transformer ces utopies rêveuses en nécessaires adaptations :




Callebaut est décidément et résolument décidé à faire du côté éco de la force au niveau de ses projets architecturaux. Son dernier né est donc celui-ci : Lilypad : écopolis pour réfugiés climatiques. On le sait, les prévisions du GIEC sur l'évolution du climat tablent sur une montée des eaux de 20 à 90 cm d'ici à 2100, lourdes de conséquences quand on sait la part de population vivant sur les côtes. Sans en connaître le chiffre exact, ce sont des millions de réfugiés climatiques qui se retrouveront contraintes et forcées de migration.

A l'instar des Pays Bas ou d'autres pays qui s'amusent en ce moment à construire des résidences de vacances sur l'eau, le projet lilypad voudrait etre une réponse probable et durable à la montée des eaux, en même temps que la possibilité pour des petits territoires le long des côtes de pouvoir accueillir plus de monde.

Le projet va loin dans l'exploration de ce que serait une écologie urbaine, maritime et nomade ! Imaginez vous sur ce type d'île suivre les courants et voyager en même temps. Véritable île amphibie, moitié aquatique, moitié terrestre, elle pourrait accueillir 50 000 habitants (autant dire une belle grosse ville). Concernant le fonctionnement, la biodoversité de l'endroit serait apte à vivre et à se développer autour du lagon central alimenté par la récupération des eaux de pluie. Le lieu comprend 3 marinas, et 3 "montagnes" dédiées respectivement au travail, au commerce, et aux loisirs.

La structure fût inspirée de la nature elle même, et n'est qu'une reproduction x 250 d'une plante de la famille des nymphes découverte au XIXè siècle par le botaniste Haenke. La structure serait en fibre de polyester et couverte de dioxide de titane(réaction photocatalytique). L'ensemble serait forcément autonome en énergie, utilisant toutes les meilleures technologies à disposition. Le lieu permettrait même de faire de l'aquaculture, et plus globalement de subvenir à tous les besoins en intrants, mais aussi en traitant les sortants (déchets, etc...)

Dans la lignée des écrits de Jules Verne, on peut révêr de voir ces écopolis multiculturelles, en symbiose totale avec les cycles de la nature, merveilles technologiques à l'écoute de la moindre brise, et surtout capables d'accueillir les réfugiées climatiques qui seront de plus en plus nombreux dans les décennies à venir, et qui n'ont pourtant aucun statut juridique à l'heure actuelle.





1 commentaires:

Cez a dit…

ca chtue....et le velo a Vancouver ca doit etre terrible...ca me rappelle nos virees a velo dans Stanley Park!!!!

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