jeudi 30 avril 2009

Future naissance à l'Aquarium de Vancouver - A new birth at the Vancouver Aquarium


Baby belouga
Mise en ligne par Loutron Glouton
L'année dernière, nous avions eu la joie de voir naître Tiqa, un petit belouga, à l'aquarium de Vancouver. Les naissances (et survie) de cétacés en captivité sont très rares et d'autant plus précieuses. Surtout pour des animaux aussi menacés que les bélougas.

Cette année, c'est la grand-mère de Tiqa, Aurora, qui attend un petit. La naissance est prévue cet été. Du coup, l'aquarium recrute des volontaires pour observer les bélougas 24 heures sur 24 heures, en prévision de la naissance. Le travail se fera par quarts et il est demandé de s'engager à faire un minimum de 10 quarts. Le personnel de l'aquarium se chargera de vous former.

Un peu comme Aurora, j'attends moi aussi la venue de mon petit et vu que nos dates vont coincider, je ne pourrais pas aller passer mes nuits à observer les bélougas, mais s'il y a des passionnés que cela tente, rendez-vous sur le site de l'aquarium pour vous inscrire.


Last year, the Vancouver Aquarium was blessed with the birth of baby beluga Tiqa. Cetacean births (and survival) in captivity are quite rare and most important for endangered animals such as the beluga whale.

This year, it's Tiqa's grandma, Aurora, who is expecting a calf. She should give birth sometime during the summer. The aquarium is setting up a 24 hour monitoring of the belugas to be ready when the birth takes place. They are looking for volunteers to take up shifts. You would have to do a minimum of 10 shifts to be considered. The Vancouver Aquarium staff will provide the training.

Like Aurora, I'm expecting the birth of my son, so I won't be able to spend my nights monitoring the belugas. However, if any person out there is interested, please go to the Vancouver Aquarium's website to volunteer.
mercredi 29 avril 2009

Lectures de printemps - Spring reading list

Parmi tous les ouvrages techniques et autres tutoriaux du type Grumeau 1.0, j'arrive encore à trouver un peu de temps pour bouquiner autre chose sur ma terrasse, au soleil... Vancouver offre en ce moment son meilleur visage, avec des cerisiers et des magnolias en fleurs un peu partout et des températures douces et agréables. Mon jardin commence à prendre forme et les premières fraises font leur apparition... Sur ma liste de lectures du moment:



Un très beau livre, qui complète mes lectures précédentes sur l'Iran et sur ses habitants si raffinés et cultivés qui survivent tant bien que mal sous le régime islamique. A la fin du livre, on a envie de se replonger dans Nabokov, Fitzgerald, James ou Austen.


Effrondrement, de Jared Diamond


Un livre sur la disparition des civilisations et leur rapport avec les catastrophes écologiques. Je connaissais Jared Diamond à travers ses conférences et certains de ses articles et je m'étais toujours promis de lire cet ouvrage. Ma fascination pour l'île de Pâques et pour les Vikings du Groenland va pouvoir trouver de quoi étancher sa soif dans cet ouvrage qui, bien que controversé, semble vraiment valoir la peine d'être lu.



Spring in Vancouver is certainly one of my favorite seasons. Magnolia and cherry trees are blossoming everywhere and mild temperatures make reading in the garden a true pleasure. My garden is blooming as well and the very first strawberries are showing up. Between all the technical books and tutorials on how to birth and raise a kid, I still find some time for other books., among which:

Reading Lolita in Tehran, by Azar Nafisi

A beautiful book on literature and on Iran. A true homage to the refined society of Iranians who try their best to survive amidst the Islamic government of their country. After reading his book, you will want to read again Nabokov, Fitzgerald, James or Austen

Collapse, by Jared Diamond

I knew Jared Diamond through other books and conferences and had always made a note to read this controversial piece on civilizations, their evolution, their collapse and their relationship to environmental disasters. So far, I have not been disappointed, the book makes for a fine reading and I can quench my thirst for more information on the civilizations of Easter Island and th Vikings of Greenland.

mercredi 22 avril 2009

Journée de la Terre sans pesticides? - Earth Day without pesticides?

Bonne journée de la terre du Canada !


Alors deux bonnes nouvelles et une moins bonne en cette journée de la terre, vue de Vancouver :


  • La BC vient d’être classée la province la plus verte du Canada grâce à ses efforts en matière de développement durable et ses investissements dans une économie éco-responsable. Bon, ne nous réjouissons pas encore trop, nous sommes encore à la traine lorsque l’on nous compare à certains pays européens, bien plus avancés dans ce domaine. N’empêche, ça rassure d’entendre le maire de Vancouver dire que son projet à long terme est de transformer Vancouver en ville la plus écolo du monde. (voyons grand !) D’ailleurs, le maire a décidé de transformer la pelouse devant la mairie en jardin communautaire où chacun pourra venir planter ses légumes, chouette non ?

  • Autre bonne nouvelle au pays des caribous, la province de l’Ontario vient de suivre l’exemple du Québec en bannissant l’usage de certains pesticides, en vue de protéger la santé de ses habitants. Le Code de gestion des pesticides sera adopté en interdisant les pesticides de synthèse dans les écoles, les garderies, les terrains publics et parapubliques et certains pesticides, notamment ceux contenant du 2,4D seront retirés de la vente et seuls des pesticides à faible impact seront autorisés à la vente.

  • La mauvaise nouvelle c’est que l’industrie chimique américaine se rebelle. Dow Chemicals, un des leaders mondiaux de la production de produits toxiques (La catastrophe de Bhopal , vous connaissez? C’était eux) vient de lancer une procédure en justice pour faire valoir que le Québec a ignoré les règles de l’ALENA en interdisant leurs produits à la vente. Selon eux l’interdiction serait purement politique et ne s’appuierait sur aucune étude scientifique valable. Ben voyons… En tout cas, on espère que les gouvernements du Québec et de l’Ontario ne se laisseront pas intimider car la BC examine en ce moment même la possibilité d’une telle interdiction dans notre province. Je propose donc d’envoyer des cartons de coccinelles en signe de soutien à nos amis Québécois, pour leur courage !

Photo by sadandbeautiful(Sarah) on Flickr

Happy Earth Day from Canada!

Some good news and some bad news on this green day, in Vancouver:


  • British Columbia has received the award of the greenest province in Canada for its efforts in sustainable development and major investments in the green economy. Now, let’s not celebrate too much, we are still lagging behind many European countries in this area. Now it is reassuring to hear the mayor of Vancouver talk about his plan to make Vancouver the greenest city in the world (let’s be ambitious!) Actually, the mayor also decided to transform the lawn in front of the city hall into a big community garden with plenty of local veggies. Yeah!


  • Another good news for Canada, the province of Ontario has decided to follow Quebec’s example in banning cosmetic pesticides in order to protect human health. Pesticides will be banned from schools, day cares, and all public spaces. Most cosmetic pesticides will not be available on sale in the province, mostly those containing 2,4D, only low-impact pesticides will be allowed.


  • The bad news is that the lobby of the chemical industry is now suing the province of Quebec for the same ban. Dow chemicals (remember the Bhopal disaster, that was them…) alleges the ban is a breach of NAFTA. They say the ban is purely political and is not backed by any objective scientific study. Sure… Anyways, let’s hope the provinces of Quebec and Ontario will fight back and not be intimidated by these bullies. BC is examining the possibility of such a ban for our province. Let’s all send boxes of ladybugs to our friends in Quebec to support them in their courageous choice!

lundi 20 avril 2009

Pendant que le Vancouverite court... - When the Vancouverite runs...

Dimanche c’était la Sun Run à Vancouver. 55000 fous sont allés courrir 10 kilomètres. (j’en connais quelques uns mais je ne citerai aucun nom). Pendant ce temps-là, le petit passager, le geek, deux amis et bibi sommes allés nous goinfrer de croissants à la confiture et d’autres délicatesses chez Coco et Olive, à deux pas de chez nous, sur Broadway. Bon à savoir, ils vendent des confitures Bonne Maman et des petits cornichons comme on les aime, pour aller avec le pâté et les rillettes.


Du coup, mon geek a pris une grosse resolution: attention roulement de tambour... l’année prochaine il ira lui aussi se joindre aux fous pour courrir dans la Sun Run (à savoir qu’au réveil le dimanche matin, quand la radio nous annoncait que les premiers concurrents venaient de passer la ligne d’arrivée le geek a gromelé que c’était tous des fous de se lever de si bonne heure pour aller courrir un dimanche matin…) Donc deux resolutions: lui va se mettre au sport et je vais arrêter d’engloutir des baguettes avec de la tapenade et du fromage de chèvre. Promis, on s’en reparle dans un an…


Sunday was one of the highlights of Vancouver sporting events, the Vancouver Sun Run. Some 55000 people ran a 10 kilometer marathon though the city. (I know some of them, who are understandably sore this morning...). In the meantime, the little passenger, the geek, two friends and I were brunching at Coco et Olive, on Broadway, stuffing ourselves with delicious croissants and strawberry jam. Good to know, they sell Bonne Maman jams and little pickles to have with your pâté and rillettes.

My geek took a big decision this sunday. Next year, he will be running in the Sun Run as well. (When we woke up on Sunday morning, he was complaining that people had to be crazy to wake up so early to g and run...). So two big resolutions: he will get back to sport and I will stop eating whole baguettes with goat cheese and tapenade...
mercredi 15 avril 2009

Le retour des colibris - Return of the hummingbirds


7 Shot Hummingbird
Mise en ligne par jonnyups
Vancouver a la chance de recevoir chaque printemps et été de minuscules visiteurs très colorés: les colibris. Au Stanley Parc, on nous signale déjà quelques "Anna's hummingbirds", une variété répandue dans la région. Certains de ces colibris passent même l'hiver dans la région.

Le grand plaisir des ornithologues en herbe est d'observer ces gracieuses créatures dans le jardin. Pour maximiser ses chances d'en voir régulièrement visiter le jardin, il faut planter moults fleurs à nectar (il existe des mélanges de fleurs spécifiques pour attirer colibris et papillons) et ajouter une mangeoire spécifique garnie d'eau sucrée.


Pour nourrir les colibris on trouve des mélanges tout prêts dans les magasins de jardinage, mais on peut faire son mélange soi-même en faisant bouillir 4 tasses d'eau auxquelles on ajoutera 1 tasse de sucre raffiné blanc (attention, pas de miel, de sirop ou de sucre brun ou pire de colorant alimentaire rouge dangereux pour les reins fragiles des colibris). On met ensuite le mélange à refroidir avant d'en garnir la mangeoire.


Les mangeoires à colibris demandent un peu de maintenance, il faut les nettoyer une fois par semaine avant de les recharger en nectar, mais quel plaisir d'observer ces minuscules athletes du vol ! Avec le retour du beau temps et du soleil, je vais ressortir ma mangeoire à colibris, la nettoyer et l'accrocher dans le jardin dans l'espoir de voir ces jolis oiseaux dans mon jardin.

Photo from the Stanley Parc Ecology Society


Vancouver is blessed every spring and summer with the visit of the delicate hummingbirds. In Stanley parc, the first of these tiny visitors have been spotted rearing their young. Some Anna's hummingbirds actually winter in the region.


The great pleasure of the amateur birder is to observe these delicate creatures in the garden. To attract hummingbirds, one needs to plant many nectar-bearing flowers. Some mixes can be purchased from gardening stores to attract specifically hummingbirds and butterflies. You can also add a hummingbird feeder with sugared water.


Feeding mixes can be found in gardening stores but you can also prepare your mix yourself by boiling 4 cups of water and adding a cup of fine granulated sugar (no honey, sirup or brown sugar as it would harm the delicate kidneys of the hummingbirds and NO red dye !). Let the mix cool before filling up the feeder.


Feeders need some maintenance, they should be cleaned and refilled at least once a week, but what a pleasure to have the tiny birds fly about your garden ! With the return of the sun and the balmy weather, it is time to pull out my feeder, clean it and hang it out in the garden in the hope to see the delicate birds grace my garden with their presence.

mardi 14 avril 2009

Le printemps est là ! - Spring is here!

Hier, nous avons déjeuné sur la plage avant de faire une longue balade dans le Stanley Parc, il fait beau, il fait bon et les fleurs ont commencé à sérieusement sortir leur bout de nez, au grand dam du nez du geek, qui, lui, souffre d'allergies chroniques à l'arrivée du printemps. Apparemment cette année sera rude pour les allergiques, l'hiver a été long et du coup la nature se venge avec un afflux massif de pollens... Pour ceux qui ne souffrent pas de ces désagréments saisoniers, l'explosion de rose et blancs crémeux sur les cerisiers de la ville n'apporte que la perspective de pouvoir remettre ses tongs ! A nous les déjeuners en terrasse, les petites jupes légères et les salades printanières... La météo nous annonce une semaine de soleil et de températures douces, youhou !


Yesterday we had lunch on the beach before taking a long walk in Stanley Parc, the weather was beautiful and sunny and flowers are starting to appear everywhere, much to the dismay of my geek, prone to seasonal allergies... This year, the unfortunate may encounter some rough times. With a long winter behind us, it seems that Nature has decided to send a massive surge of pollen into the atmosphere. For those who don't suffer these symptoms, the explosion of pinks and creamy whites on the trees only brings the perspective of pulling out our flip-flops from the closet! Time for lunch on the terrace, little light skirts and fresh salads... The weather forecast for the next couple of days offers only bright skies and mild temperatures, wouhouh!
lundi 13 avril 2009

Lapins de Pâques - Easter Bunnies

A quelques pas de chez moi on trouve… des lapins ! Sur Jericho Beach on trouve tout plein de lapins dans les buissons qui bordent le parc. Ca m’a toujours paru intriguant d’en voir autant avec les ratons-laveurs et les coyotes qui se promènent dans le coin. Avec les fêtes de Pâques j’ai enfin pu avoir l’explication de la présence de ces lapins peu farouches que les gens viennent nourrir régulièrement.

A Pâques, dans les pays anglo-saxons, ce ne sont pas les cloches qui apportent les œufs en chocolat mais des lapins. Les lapins de Pâques sont d’ailleurs les seuls à pondre des œufs ! Bref, à Vancouver, en plus d’offrir les traditionnels œufs en chocolat, certains ont décidé d’offrir des lapins vivants, des lapereaux le plus souvent. Une fois de plus victimes de crômeugnonerie, les Vancouverites craquent devant ces petits boules de poils… jusqu’à ce que la bestiole grandissent et que l’ex-heureux propriétaire en ai marre de nettoyer la cage de la charmante boule de poil. Résultat, chaque année, des gens viennent en douce se débarrasser de leurs lapins de Pâques sur la plage de Jericho où ils rejoignent ceux des années précédentes. Peu de ces lapins survivent, ils sont des proies faciles pour les ratons-laveurs et les coyotes et se font souvent rejeter par les autres lapins déjà installés.

Cette année la BCSPCA, la société protectrice des animaux locale, a fait
un appel public pour demander aux gens de ne pas offrir de lapins vivants et de se contenter des lapins en chocolat. Tant qu’on ne retrouve pas de crocodiles dans les égouts de Vancouver…



A few minutes from my house you can spot… rabbits! On Jericho Beach a score of rabbits live in the bushes. I was always curious to know where these rabbits came from, especially with the number of predators around, including raccoons and coyotes. With Easter I finally got my answer.

For Easter, many people give chocolate eggs to their friends and relatives. For the little ones, the Easter bunny hides the chocolate eggs in the gardens. So, in Vancouver, some people give chocolates but some also give live rabbits, baby rabbits usually. Baby rabbits are cute for sure and number of people just melt at the sight of them… until the rabbits grow bigger and the owners grow tired of cleaning out their cages. So each year, a number of people go and dump their cumbersome rabbits at Jericho Beach. Many of these rabbits do not survive for long, victims of the predators and rejected by the other rabbits.

This year, the
BCSPCA made a public call for people not to buy live rabbits and to limit themselves to the chocolate varieties. As long as we don’t find any crocodiles in the sewage system…
vendredi 10 avril 2009

Days 5 and 6 - De Jerome à Las Vegas: casinos et belles mécaniques

Après une nuit vraiment agréable dans le lit moelleux de notre hôtel de Jerome, tandis que la tempête faisait rage dehors, nous nous sommes réveillés avec un grand et beau soleil. Nous avons pu prendre notre petit-déjeuner en admirant la vue imprenable avant de faire un tour rapide dans la ville. Ensuite, de retour sur la route, nous devions être à Vegas de bonne heure pour récupérer nos places de spectacle. Nous prenons donc la route tortueuse qui mène de Jerome à Prescott, dans les montagnes. Ici les pins Ponderosa sont rois et nous croisons quelques bikers sur des engins tricycles assez funky. La route est belle et nous apercevrons même quelques-unes de ces fameuses « antilopes » régionales au bord de la route. Le voyage jusqu’à Vegas se fera sans encombre.



Photo de fun2fly2003, sur Flickr


Cette fois-ci, nous avions réservé un hôtel plus classique, un peu en retrait du Strip et bien nous en a pris. L’hôtel était classique certes, mais confortable et la douche était chaude ! Nous avons pris le temps de nous faire beaux avant d’aller assister au spectacle « Mystère » du Cirque du Soleil, au Treasure Island. Le spectacle était épatant, vraiment différent de ceux que j’avais pu voir sous chapiteau. Ici la scène bouge en permanence et les artistes profitent de tout l’équipement de la salle. Cela nous a donné envie d’aller voir les autres spectacles du Cirque du Soleil qui se jouent actuellement à Vegas ! (5 en tout : Ka, Love, O, Believe et Mystère)



Évidemment, après, il a fallu aller faire un petit tour aux tables de jeux. Moins de chance cette fois, nous perdons notre mise au black-jack ! On ne gagne pas à tous les coups ! Une autre chose qui m’a surprise c’est que les restaurants (je ne parle pas des fast-foods) ferment de bonne heure dans les casinos, difficile de se faire servir à manger après 22h00. Ça m’a fait penser à Vancouver ! Je m’attendais à ce que les restaus restent ouverts plus tard, surtout avec l’affluence du samedi soir. Il y a beaucoup plus de monde le week-end. Nous avons quand même réussi à manger un bout dans un bar-lounge Japonais au Mirage, tandis qu’une troupe de jeunes filles descendait des margaritas à côté de nous. Vegas est apparemment le royaume des enterrements de vie de jeune fille et de garçon ! (pff… je n’ai pas réussi à convaincre mon homme d’aller voir le spectacle des chippendales Australiens, dommage !)



Photo de Karen Cicco, sur Flickr



Le lendemain, il nous restait du temps avant d’aller prendre notre avion. Nous en avons profité pour nous promener encore un peu. Nous avons pu voir les lions qui vivent dans le MGM (ils m’ont fait vraiment mal au cœur !) et surtout, faire plaisir au geek en allant voir l’exposition de belles voitures de collection à l’Imperial Palace. L’avantage c’est qu’il y en a pour tous les goûts, des Rolls-Royce à la voiture de Starsky et Hutch en passant par des voitures prototypes ou des vieilles américaines aux couleurs acidulées. Toutes les voitures de la collection sont à vendre. Le propriétaire vend, achète et échange ainsi un nombre de modèles. Si nous avions gagné le jackpot, je sens que le geek serait bien reparti au volant d’une belle auto de collection ! En tout cas, même pour ceux qui n’y connaissent rien (genre bibi), on se régale quand même à observer ces vieux modèles entretenus avec amour !





Il était enfin temps pour nous de rendre les clés de notre voiture de location (beaucoup moins excitante mais sûrement moins polluante…). A l’aéroport de Vegas il y a un immense complexe consacré aux locations de voiture, mais le truc c’est que le complexe n’est pas tout près, il faut prendre une navette pour se rendre des terminaux aux agences. Une fois la voiture rendue, nous avions encore le temps de dépenser nos derniers dollars à l’aéroport avec les bandits manchots, le geek a eu une fois de plus de la chance, il est reparti avec vingt dollars !


Bref, un voyage qui nous aura bien changé des paysages de la BC et dont nous aurons bien profité ! Maintenant il est temps de retourner bosser en attendant le prochain voyage !



Le trajet de la journée 5 (cliquez pour aggrandir la carte)

mercredi 8 avril 2009

Day 4 - Canyons, déserts, ruines et villes fantômes entre Page et Jerome

Une nuit paisible à Page, un petit-déjeuner englouti rapidement à l’hotel entre deux groupes volumineux de touristes et nous revoilà sur la route. Pas pour longtemps en fait puisque nous nous garons sagement dans la ville de Page pour grimper dans un « Monster truck ». Pourquoi un monster truck ? Parce que le geek et moi avons décidé d’aller visiter Antelope Canyon, un canyon étroit dans le désert. Ce canyon ne peut être visité qu’avec un guide de la réserve Navajo.


La région est sujette à des « flash floods », des inondations éclair, qui ne préviennent pas et qui font monter l’eau à plusieurs mètres. Il y a quelques années, une douzaine de personnes se sont ainsi noyées dans le canyon. Depuis, le guide est obligatoire. Cela permet aussi d’entretenir le canyon et d’éviter les vandales habituels qui n’ont rien de mieux à faire que graver leur prénom partout où ils peuvent ou faire des petits dessins humoristiques. Je me demande parfois si les pétroglyphes que nous admirons sur certains sites archéologiques ne sont pa
s les vestiges des galopins de l’époque…


Bref ! Entassés avec tout un groupe de joyeux touristes, nous prenons la route du canyon, 10 minutes de route et encore un quart d’heure de piste dans le désert. Ici c’est le vrai désert, même pas d’acacias, juste des dunes qui déroulent leur tapis à l’infini, parfois entrecoupées de quelques herbes folles ou d’un cactus intrépide qui s’accroche comme il peut.



Arrivés au canyon, nous entrons dans un autre monde avec notre guide. Le canyon a apparemment été découvert tardivement par une jeune fille Navajo. Le canyon offre des courbes et des bosses et des couleurs fabuleuses, nous plongeant dans un monde parallèle sans même prendre de substance hallucinogène. C’est l’eau des inondations et l’érosion du vent et du sable qui ont sculpté cet étrange monument. Une belle promenade en tout cas, avec pour seule conséquence de se retrouver avec des grains de sable absolument partout. Un nettoyage complet de l’appareil photo s’impose !




Après cette visite qui nous a laissé les yeux plein de couleurs, nous nous arrêtons quelques minutes à Page le temps de boire un café et de manger un muffin au Beans café. Nous reprenons ensuite la route, avec juste un petit arrêt à l’entrée de Page pour admirer la vue sur la Colorado qui forme ici une boucle. Pour atteindre le point de vue, il faut marche un peu dans le désert, mais le détour vaut largement le coup d’œil. Le vent souffle fort à présent et donne au désert une atmosphère irréelle.



De retour sur la route, nous redescendons vers
Flagstaff, en repassant dans ces montagnes rouges si impressionnantes avant de nous retrouver sur une route toute droite qui coupe les dunes de sables. Le vent souffle à présent en tempête et le geek a fort à faire pour maintenir la trajectoire de la voiture. Difficile de voir au travers le pare-brise, pris dans des tourbillons de sable. Nous atteignons finalement Flagstaff sans encombre. Changement de décor, la forêt reprend ses droits ! Nous ne passerons pas longtemps à Flagstaff, à peine le temps d’avaler quelques tacos sur le bord de la route.


Un peu avant Camp Verde, nous nous arrêtons pour visiter une autre curiosité de la région, le
Montezuma Castle. Il s’agit d’un site archéologique très bien préservé. C’est une sorte de HLM antique, perché dans des falaises de calcaire et surplombant une jolie rivière. Ce sont les Sinagua, les ancêtres des Hopis, qui vivaient ici, dans ce « château » de vingt salles. Il existait autrefois une autre structure similaire, mais on ne peut en voir que des vestiges. Le château en lui-même ne se visite plus car trop fragile, mais une jolie promenade au pied de la structure permet d’en apprécier la beauté. Un petit musée archéologique propose une exposition d’artefacts trouvés sur le site et explique l’histoire de ce peuple étrange. En 1425, pour une raison que l’on ignore, les habitants de cet étrange refuge l’ont brutalement abandonné pour migrer ailleurs, après près de 200 ans d’occupation. Pas très loin, à quelques kilomètres, on peut visiter le Montezuma Well, un puits artésien profond qui est pour beaucoup de peuples locaux, l’origine du monde. Un sentier permet de faire le tour du puits et d’admirer la faune et la flore des alentours. Il y aurait au moins 5 espèces endémiques à ce puits, dont un scorpion d’eau très rare.


Après cette petite étape culturelle, nous sommes remontés vers le nord, avant de prendre la route pour
Sedona, où travaille mon amie Wendy. Sedona est connue pour son univers New Age, ses artistes et ses spas. Sedona serait au centre de 7 vortex énergétiques puissants, ce qui explique son attrait. De nombreux sentiers de randonnée permettent d’explorer les alentours avec leurs spectaculaires formations rocheuses. Malheureusement pour nous, nous n’avons pas prévu de passer beaucoup de temps à Sedona, d’autant plus qu’une tempête s’annonce et la pluie commence à tomber. Sedona m’a un peu déçu, je m’attendais à une petite ville plus proche des villages hippies de la BC, mais c’est à présent un lieu de villégiature pour riches personnalités, avec restaurants de luxe et galeries d’art. Nous ne nous attarderons donc pas et reprenons la route direction Cottonwood et Jerome, où nous passerons la nuit.


Jerome est une ville minière fantôme, accrochée au flanc d’une montagne. La route qui y monte est tortueuse et avec la tempête et les nuages sombres, on se croirait presque dans un film d’horreur ! Jérôme a connu l’age d’or des mines de cuivre, avant de tomber en désuétude et de pratiquement disparaître suite à des glissements de terrains. Des artistes ont redonné vie au patelin, en y installant leurs ateliers dans les bâtiments en brique abandonnés. Aujourd’hui c’est un petit patelin plein de charme, qui vit de ses artistes et du tourisme. De nombreux bâtiments sont réputés hantés et attirent les spirites. Nous passerons pour notre part notre nuit dans l’ancien hôpital de la ville, transformé en hôtel pompeusement nommé le Grand Hotel. Les fantômes y sont apparemment réputés ! En tout cas la déco est très kitsh et l’ascenseur d’époque. En allant chercher nos affaires dans la voiture, nous croisons une famille de javelinas, des petits sangliers, ou pecaris locaux, qui ne semblent pas particulièrement farouches. Nous nous couchons en lisant le guide des lieux hantés de la route 66 pour nous mettre dans l’ambiance…


Je ne sais pas si les fantômes nous ont trouvé sympathiques mais je crois que c’est l’endroit où nous avons le mieux dormi, malgré la tempête qui faisait rage dehors. Pour les amateurs d’histoires de fantômes, on peut aussi dormir dans
l’ancien bordel de la ville où le fantôme de la « madame » réside encore avec son chat… Demain, retour vers Vegas.




Le trajet de la journée (cliquez pour aggrandir la carte)


Les photos d'Antelope Canyon sont .
Les photos du reste de la journée sont .

Day 3 - Grand Canyon, grandeur nature

Après une nuit paisible à Williams (juste à côté du cimetière, on ne risquait pas d’être dérangé par les voisins…), nous avons pris un substantiel petit déjeuner au Goldies (des énormes gaufres au sirop d’érable et à la banane pour moi, miam miam !!!) et nous avons repris la route, direction le Grand Canyon Village. La route serpente tranquillement dans une forêt de petits acacias et d’arbres nains dans la Kaibab National Forest. On croise ça et là quelques vaches maigrichonnes perdues dans ce décor désertique (elles ont fait pitié à mon geek, qui, en bon Normand, est habitué à des vaches bien nourries dans de gras pâturages)

Après 45 minutes de route, nous atteignons l’entrée du parc naturel du Grand Canyon. Il faut payer une entrée de 25$ pour accéder au parc, l’entrée est valable une semaine. Il y a de nombreux campings autour et même quelques hôtels, à Tusayan, juste à l’entrée du parc ou carrément dans le parc. Par contre pas trop de vendeurs de hot-dogs à la sauvette. Trouver de quoi se sustenter relève du challenge. Prévoyez vos provisions !



Grand Canyon Village se trouve sur la face sud du Canyon, le south rim. C’est la partie la plus aménagée et la plus accessible du canyon, ouverte toute l’année. Le north rim est lui beaucoup plus sauvage et inaccessible en hiver. Tout le long de la façade du canyon, il y a une promenade bétonnée, permettant à tout le monde de profiter de la vue imprenable sur le canyon. Elle est accessible aux fauteuils roulants et aux poussettes, donc nous avons croisé pas mal de familles sur cette promenade. Il y a plusieurs kilomètres de balades, entrecoupé de stations d’observation. A mi-chemin environ, on trouve un mini-centre où arrive le fameux chemin de fer du Grand Canyon et où l’on peut visiter une maison traditionnelle Hopi en adobe et admirer l’artisanat local.


Pour les plus fainéants, il y a même un système de bus (gratuit) qui peut vous déposer d’un point de vue à l’autre. Sur la fin de la balade, nous en avons profité pour pouvoir rentrer à la voiture.
A partir de ce chemin on trouve le départ de plusieurs sentiers de randonnée qui descendent dans les profondeurs du canyon. Il est recommandé de partir avec un guide et de prévoir environ deux jours pour descendre et remonter du canyon afin d’en profiter au maximum. Il y a des visites à thèmes, sur la géologie particulière du canyon, pour observer les oiseaux (dont les impressionnants Condors de Californie), à dos de mulet… Nous avons regretté de ne pas pouvoir faire la balade à dos de mulet, mais avec mon petit passager, cela ne m’était pas recommandé. Apparemment cette randonnée a beaucoup de succès et il vaut mieux réserver son tour plusieurs mois à l’avance, par contre nous sommes persuadés que cela en vaut la peine. La caravane de mules descend le long de la Bright Angel Trail, un ancien sentier emprunté par les Indiens. Ils exploitaient notamment le sel dans certaines des grottes accrochées à flanc de falaise et il est encore possible d’apercevoir certains de leurs pétroglyphes. Un des sentiers de randonnée permet de traverser le canyon sur un petit pont suspendu pour se rendre du south rim au north rim, sinon, il faut faire pas mal de route ! Pour les plus aventuriers, on peut également faire des sorties rafting sur la Colorado dans le Grand Canyon. Voilà un truc qui m’aurait bien tenté mais enthousiasmait moyennement mon geek !





Plus à l’Est se trouve une tour d’observation, au Desert View. De cette tour on aperçoit très bien le ruban de la Colorado et le désert qui s’étend au nord. La tour a été décorée par une artiste qui s’est inspirée de l’art des Indiens Hopi et Navajo, dont les territoires s’étendent le long du Canyon. La vue du haut de la tour est époustouflante. La route qui mène à ce point de vue est superbe et offre de nombreux arrêts avec vue imprenable. On peut également s’arrêter pour visiter l’un des sites archéologiques du coin, les ruines de Tusayan. Malheureusement à l’heure où nous sommes passés, le musée attaché aux ruines était fermé. Le Grand Canyon est un centre majeur de recherches archéologiques et permet notamment de découvrir la culture des Pueblos. Les traces les plus anciennes de peuplement humain du Grand Canyon remontent à 12 000 ans.





Nous avons passé la journée à nous promener le long du canyon, souvent le souffle coupé par ces paysages grandioses et ces couleurs changeantes. Nous avons eu la chance d’apercevoir deux condors de Californie et quelques rapaces, ainsi que des petits cerfs qui vivent sur les flancs du canyon. Nous avons aussi beaucoup vu d’écureuils et de corbeaux. Par contre pas de cougar à l’horizon. Les cougars sont apparemment bien réintroduits dans le canyon et des panneaux nous avertissent de leur présence, notamment aux alentours des campings. Une journée bien remplie où on en a pris plein les mirettes ! Nous sommes vraiment contents d’avoir profité de notre escapade dans la région pour visiter ce monument de la nature.




Après avoir admiré le soleil descendre sur l’horizon de roches ocres et rouges, nous avons repris la voiture pour encore quelques heures de route, direction le nord cette fois, pour Page, une ville sur le lac Powell. Pour atteindre Page on traverse une zone vraiment désertique et l’on passe à travers une chaîne de monts rouges et impressionnants dans le soleil couchant. Ce désert se trouve en plein territoire Navajo et si certains d’entre eux s’en sortent bien, bon nombre vivent encore dans des conditions qui font peur à voir. La route est entrecoupée de petites communautés perdues dans le désert, certaines dans un état de quasi-abandon. Arrivés à Page, nous prenons le temps d’avaler rapidement un souper avant de tomber dans notre lit. Demain, visite d’Antelope Canyon et direction Sedona et Jerome !



Quelques faits sur le Grand Canyon :
  • Le canyon fait en moyenne 1,6 km de profondeur
  • Le south rim se trouve en moyenne à une altitude de 2134 mètres au-dessus du niveau de la mer
  • Environ 5 millions de visiteurs viennent voir le Grand Canyon chaque année
  • Même si à vol d’oiseau seulement 16 kilomètres séparent en moyenne les deux faces du canyon, il faut parcourir environ 346 kilomètres pour se rendre du south Rim au north Rim par la route

Le trajet de la journé (cliquez pour aggrandir la carte)



Le reste des photos est .
mardi 7 avril 2009

Day 2 - "Get your kicks on Route 66"

Après une nuit de frivolité dans les casinos, nous avons donc pris la route, direction le désert et les grands espaces.


D'abord la route 93 au départ de Vegas pour rejoindre la mythique route 66. A quelques kilomètres de Vegas, nous rentrons dans Boulder City, une petite ville bien propre avec de magnifiques maisons surplombant le lac Mead.



Boulder City est presque l’anti-thèse de Vegas. Ici les gens sont plus puritains que leurs voisins, la ville est la seule de l’état à interdire les jeux d’argent. Boulder City est née à l’époque de la construction du Hoover Dam, un des plus grands barrages hydro-électriques du pays, construit sur la rivière Colorado, la même que nous verrons au creux du Grand Canyon. Pour les amateurs de fiction, c’est dans le Hoover Dam qu’est caché le robot alien Megatron dans le film Transformers (le geek adoorrre…). C’est aussi un des robots de Transformers qui était exposé à Las Vegas, sous le faux Arc de Triomphe. Nous avons marché un peu autour du barrage, très impressionnant il est vrai. C’est ici une attraction populaire, il y a un musée dédié au barrage et des visites sont organisées. C’est aussi la limite entre le Nevada et l’Arizona. Nous y avons croisé un grand nombre de « bikers » sur leurs beaux destriers et je regrette de ne pas avoir réussi à en prendre certains en photos, ils valaient le coup d’œil ! Les gens du coin aiment les belles mécaniques c’est certain !


La route 93 serpente ensuite dans le désert, avant de rejoindre la 66 à
Kingman. Le temps pour nous de faire le plein du réservoir et nous voilà enfin sur la mythique route 66, la mère de toutes les routes. La route 66 part de Chicago, parcourt 8 états sur environ 4000 kilomètres avant d’atteindre Los Angeles. Nous n’en avons parcouru qu’une petite portion, entre Kingman et Williams, mais quelle portion ! La route est maintenant quasi-déserte, les camions et les gens pressés préfèrent prendre une autoroute plus rapide. Mais les petits patelins le long de la route cultivent à fond la nostalgie des années 50 avec des « General Stores » ultra-kitsch, de vieilles voitures vintage qui font rêver le geek et des pompes à essence d’époque. Pour se mettre dans l’ambiance, on avait heureusement du Elvis dans la voiture ! C’est aussi le royaume des cowboys : les chapeaux et les bottes sont de rigueur ! Si c’est surtout Seligman qui est indiqué dans les guides touristiques, nous avons préféré Hackberry, plus authentique.



Sur la route, un peu avant d’arriver vers Williams, nous avons fait un arrêt touristique pour visiter les Grand Canyon Caverns, les grottes sèches les plus grandes d’Amérique. Perdues en plein désert, difficile d’imaginer que quelque 70 mètres sous terre on trouve ces magnifiques grottes. La sécheresse du lieu et la température constante ne permettent pas de vie animale donc point de chauve-souris et autres charmantes créatures des profondeurs. Seuls deux animaux ont été retrouvés dans les grottes. Un lynx qui serait tombé dans le trou en 1850 et se serait brisé une hanche, retrouvé momifié et les os d’un paresseux géant préhistorique (Glossotherium harlani), familièrement surnommée « Gertie » par les locaux. Ce paresseux-là mesurait environ 4,5 mètres de haut et n’avait rien à envier à nos grizzlis actuels ! La région est aussi connue pour ses fossiles et ses empreintes des dinosaures. Ces immenses cavernes ont aussi servi d’abri anti-atomique et jusqu’à aujourd’hui on y trouve encore des rations militaires, des kits médicaux et de l’eau pour 200 personnes entreposées là à l’époque de la crise des missiles. Notre guide pense que les rations sont encore bonnes mais ne recommande pas de boire l’eau par contre !




Après ce petit arrêt pour passionnés de géologie et d’archéologie, nous avons repris la route direction Williams, où nous passeront notre seconde nuit. Williams est la porte d’entrée pour le Grand Canyon et le point de départ du joli chemin de fer qui mène à la célèbre faille. Les paysages changent beaucoup, après le désert aride on se retrouve au milieu d’une forêt de pins Ponderosa, il y a encore de la neige sur les collines et la température est ici plus fraîche.



Le lieu est très touristique l’été et offre notamment une reproduction complète d’une ville du Far West avec saloon (et apparemment duels au pistolet !), danseuses et sheriff. Nous y étions malheureusement un peu trop tôt dans la saison pour assister au spectacle, mais du coup la petite ville gardait tout son charme. Nous avons mangé dans un diner très sympa, le Goldies, où nous avons sympathisé avec le patron. L’autre diner indiqué dans les guides, le Twisters, est célèbre pour sa déco typique des années 50, avec tabourets en moleskine rouge, fontaine de soda, vieilles pubs Coca-cola et ice-cream sodas. Par contre à cette période, il n’est ouvert que de 09h00 à 16h00. Le lieu vaut le coup d’œil, mais la serveuse n’était pas particulièrement sympa.

Pour une nuit intéressante, il faut dormir au Red Garter bed and bakery, l’hôtel hanté du coin, un ancien bordel. Nous n’avions pas encore lu le guide des lieux hantés de la Route 66 donc nous avons plus modestement dormi dans un des multiples motels de la ville qui était, chose intéressante, plus confortable que notre chambre de Vegas. Après une bonne nuit de sommeil, nous étions prêts à monter à l’assaut du Grand Canyon !


Le trajet de la journée (cliquez pour aggrandir la carte)

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